« Les Etats-Unis stimulent, la Chine planifie, l’Europe réglemente » : le cri du coeur du patron de Renault

Les Echos, 19 mars 2024.

Les signes d’affaiblissement sont déjà nombreux. Le centre de gravité du marché mondial s’est déplacé vers la Chine. Les importations européennes en provenance de ce pays ont été multipliées par cinq depuis 2017, avec des marques comme BYD en pointe sur les voitures électriques.
Face à une compétition mondiale qui s’intensifie, Bruxelles n’est pas au soutien, déplore Luca de Meo : « Les Américains stimulent, les Chinois planifient, les Européens réglementent », résume-t-il dans une formule cinglante. […] Déjà confrontés à la compétitivité chinoise sur les coûts de production, les constructeurs doivent de surcroît composer avec le « fardeau réglementaire » imposé par l’Europe : « 8 à 10 nouvelles réglementations seront mises en place chaque année […] d’ici 2030 », a recensé le dirigeant.

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