
Les Echos, 23 juin 2025 et 29 août 2025.
La question n’est plus de savoir si la géopolitique impacte l’économie, mais comment l’intégrer pour anticiper les ruptures. Pour les dirigeants, ignorer les dynamiques globales, c’est mettre en péril la performance.
Deux signaux récents confirment l’urgence de cette prise de conscience :
1️⃣ Arctique : La tentative d’ingérence US au Groenland, court-circuitant le Danemark, révèle l’intensification des rivalités sur des territoires stratégiques.
2️⃣ Défense : Le partenariat inédit entre l’UE et le Canada, signe d’une quête d’autonomie stratégique face aux tensions croissantes.
📌 Ces événements ne sont pas anecdotiques. Ils traduisent une recomposition des alliances, une intensification des rivalités d’influence et une montée en puissance des enjeux de souveraineté — énergétique, industrielle, militaire.
💼 Leçons pour l’entreprise
Ces événements façonnent directement :
- Les chaînes d’approvisionnement
- L’accès aux marchés et aux technologies clés
- Les risques réglementaires et réputationnels
🔥 L’impératif stratégique
Intégrer une lecture géopolitique, c’est :
- Anticiper les zones de tension pour sécuriser les investissements
- Renforcer la résilience face aux chocs exogènes
- Adapter la gouvernance aux réalités du monde multipolaire
💬 Gouverner sans géopolitique, c’est voler à l’aveugle. Le Groenland n’est pas qu’une étendue glacée, c’est un pivot. Le Canada n’est pas qu’un partenaire commercial, c’est un allié en redéfinition.
💡 Dirigeants, administrateurs : Il est temps d’ajouter une boussole géopolitique à votre tableau de bord. C’est un levier de performance durable.
📌 En tant qu’administratrice indépendante, j’accompagne les entreprises dans la structuration de leur gouvernance et encourage les dirigeants à la prise de recul : se poser les bonnes questions pour porter une vision stratégique qui sert l’humain autant que la performance.